Jean-Pierre Brazs
octobre / novembre 2017
(le compte-rendu réel d’une résidence d’artiste fictive dans une île imaginaire)
« La ville avait été construite à l’extrémité du continent. Plus à l’ouest, il n’y avait rien, sinon la mer. La montée des eaux, due à un réchauffement climatique, avait provoqué une succession de catastrophes. En quelques dizaines d'années, submersions, ravinements, effondrements, avaient progressivement séparé la ville de sa terre natale. La ville-île s’est trouvée de plus en plus éloignée du continent, si bien que les liaisons maritimes d’abord quotidiennes devinrent hebdomadaires, puis mensuelles…»
« L’hypothèse de l’île » raconte l’histoire d’un artiste en résidence sur une île accueillant aussi, sur ses hauteurs, quelques réfugiés. Il recueille sur les plages des « petits mondes» que d’autres artistes, ailleurs, ont abandonnés à l’océan, dans l’espoir que…
Textes, objets, dessins, peintures et photographies seront mis en espace à l’automne 2017 à la grange du Boissieu.
Jean-Pierre Brazs
Né en 1947, vit et travaille à Paris et Genève.
Principales collections publiques : Fonds national d’art contemporain, Paris, Musée de Grenoble, Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Musée d’histoire contemporaine, Paris, Musée du paysage de Verbania (Italie).
Publications : Contes picturaux, éditions Materia prima, 2005 Manières de peindre, éditions Notari, Genève, 2011 La boîte [b], éditions HDiffusion, 2014